Saturday 31 March 2007

Dismissed...

Le tunisien que je suis constate deux réalités que je voudrais reporter. Il s'agit d’abord de la classe politique tunisienne qui se caractérise par deux aspects, qui ne sont pas distinctifs, certes, par rapport aux autres pays, mais qui sont présents de façon plus accentuée chez nous : c’est une classe aisée, pour ne pas dire riche (qui a dit qu'elle était corrompue ? pas moi...), et c’est aussi une classe âgée, vieille, rouillée, qui a fait son temps et au-delà. La deuxième réalité que je veux mentionner aujourd'hui concerne la jeunesse tunisienne, diplômée, au chômage, sans le sou, et désespérée. Pourtant, son potentiel est énorme, terrible même, et il suffit de savoir l'exploiter.

Ce dont je vais parler est un peu simpliste, j’avoue, mais dans ces circonstances, toutes les voies de sorties sont les bienvenues, et puis le jeu en vaut la chandelle. Le rapprochement est tentant, et pourquoi pas, après tout ? Ainsi j’invite toute notre classe politique à un repos bien mérité, pour laisser la place à des jeunes impatients de faire leurs preuves, porteurs d’idées nouvelles et ambitieuses. Comme ça, une nouvelle filière, la politique, contribuera à l'emploi des jeunes, après les cafés et les stades. Et puis si les vieux ne veulent pas se pousser gentiment, qui se gênera pour les aider un peu à se garer et laisser la place aux autres ?

C’est connu, la politique est le chemin le plus court vers l’argent, qu’on soit honnête ou pas. Rien que le salaire d’un député, ça fait rêver. Vous me direz, les députés, c’est quelques centaines, et nous, nous avons besoin de milliers d’emplois. Oui, c’est vrai, mais comme, il y a quelques temps, on a eu la brillante idée d’instaurer un pseudo Sénat, pourquoi ne pas rajouter des chambres supplémentaires, comme des parlement régionaux, d’autres conseils socio-économico-culturels, ou un parlement maghrébin, tant qu’à faire ? Après tout, le tunisien, dès qu’il a les moyens, il bâtit d’autres chambres dans sa maison, il se préoccupera après de la peinture, du meuble, et surtout de l’utilité de la chambre.

C’est pas sorcier, il fallait juste s’inspirer de notre mode de vie, s’inspirer des expériences de nos concitoyens des quartiers populaires. Mais le problème, c’est que nos politiciens, ils ne s’y aventurent jamais, et vous comprenez pourquoi ils sont à court d’idées. Un problème que nos jeunes ne risquent pas de rencontrer, car eux, ils fleurissent dans ces mêmes quartiers.

1 comment:

Anonymous said...

salut peut tu allez voir mon blog et me dire quel article je peut mettre pour finir mon blog merci
http://cooltunisie.skyblog.com